La tenue de basket et son évolution

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La tenue sportive

Si on peut faire un constat général et commun à propos de tous les sports, cela concerne la tenue des sportifs. En effet, dans tous les sports, les joueurs sont équipés d’une tenue bien spécifique qui est propre au sport et qui leur permet d’être reconnaissables entre eux.

On ne verra jamais les joueurs d’une même équipe porter différentes couleurs de maillots, tout le monde est pareil, afin d’avoir une uniformité, une unicité et le sentiment d’appartenir à la même équipe. Et puis, il faut bien se l’avouer, il est plus facile de faire une passe à un joueur qui a la même couleur que soi, plutôt qu’à un adversaire.

Ainsi, les joueurs d’un même sport portent les mêmes maillots, shorts, pantalons ou chaussures, seule la couleur diffère et tout cela s’explique par une raison très simple : ce sont, en général, les grands équipementiers qui passent des contrats avec les fédérations, ce qui est beaucoup plus logique que d’avoir différentes marques au sein d’une même ligue.

Si on prend l’exemple des sports individuels, le constat est le même. Prenons par exemple le tennis, où tous les joueurs ont un short et un t-shirt. Bien sûr que là, chacun passe un contrat personnel avec une certaine marque, ce qui fait que les formes et les couleurs des vêtements, ainsi que des chaussures, changent. Mais l’équipement en lui-même est le même. Pour le tournoi du Grand Chelem de Wimbledon, les joueurs sont sponsorisés par qui ils veulent, mais ils doivent respecter une règle bien précise : être vêtus de blanc de la tête au pieds. On se souvient que le champion Roger Federer qui s’était fait remettre à l’ordre il y a quelques années pour avoir porté des chaussures blanches, mais avec une semelle orange. Il n’a pu jouer qu’un seul match avec ces chaussures… au prochain match, il avait des Nike entièrement blanches ! Pas de privilège spécial pour le meilleur joueur du monde !

Dans le cas du golf, du tennis de table ou du golf, par exemple, c’est le même constat : l’équipement est le même pour tout le monde, mais les couleurs, formes et sponsors peuvent changer. Tandis que dans les sports collectifs qui jouent dans la même ligue, l’équipement est fourni par une seule marque qui uniformise ainsi les formes des équipements, et laisse libre la couleur.

La tenue de basket

Comme c’est le cas dans tous les sports, la tenue change et évolue au fil des décennies et il faut dire qu’il vaut mieux évoluer dans un monde moderne, comme celui d’aujourd’hui, afin de bénéficier des dernières évolutions et technologies concernant la matière des équipements et la performance des chaussures.

Un sportif pratiquant le basket dispose d’un équipement de basket composé de plusieurs pièces différentes : soit un short, un maillot, des chaussures de basket, des chaussettes (en principe !), éventuellement un bandeau sur la tête ou les poignets pour récupérer la transpiration, éventuellement aussi des protections aux genoux ou aux coudes, et bien entendu un ballon de basket, indispensable pour shooter en direction du panneau basket sur pied.

Evolution de la tenue de basket

Dès la création du basketball, un peu avant les années 1900, les joueurs portaient des maillots en laine, façon tricots (pas génial pour transpirer, mais bon !), ainsi que des pantalons en étoffe, un peu à la manière des joueurs de tennis lors de la création de ce sport d’ailleurs… comme si les sportifs devaient avant tout rester élégants et distingués, sans le côté pratique il faut bien le dire.
En plus de porter des pantalons et des pulls en laine, les joueurs devaient porter des protections aux genoux, aux coudes et aux tibias, en raison de la dureté du terrain (oui, vraiment, il vaut mieux jouer au basket en 2017 !).

Mais il n’a pas fallu attendre longtemps pour que la tenue basket-ball évolue vers quelque chose de mieux et de plus pratique. Les pantalons en étoffe sont rapidement remplacés par des shorts. C’est la star Michael Jordan qui demande à ce que les shorts de basket, qui arrivaient alors à mi-cuisses, soient non seulement rallongés, mais aussi élargis, afin d’évoluer à son aise. Il a profité d’un changement de sponsor au sein de la NBA avec l’arrivée de la marque Champion, pour demander de disposer de shorts plus larges et plus longs. La raison derrière cette demande est que Jordan a joué chacun de ses matchs, et on insiste, CHACUN DE SES MATCHS, avec ses shorts de son université de Caroline du Nord, qui lui portaient chance (ce qui est sûr, c’est que ces shorts étaient d’une qualité exceptionnelle pour durer toute sa carrière !). Au début, c’était le seul joueur à jouer avec une telle tenue de basket, mais rapidement, son « lieutenant » Scottie Pippen en a demandé également, ainsi que d’autres joueurs. La saison suivante, inutile de vous dire que tous les joueurs avaient des shorts plus larges et plus longs !

Quant aux maillots, ils deviennent progressivement plus légers (on oublie donc les pulls en laine !) et sont réalisés en fibres synthétiques. Actuellement, ils sont fabriqués en 100% polyester, dans une matière qui permet aux joueurs de transpirer autant qu’ils veulent, sans être gênés par leur transpiration et surtout, sans que leur vêtement basket leur colle à la peau !

D’autres joueurs ont révolutionné la tenue de basket-ball avec par exemple des bandeaux posés sur le front ou dans les cheveux, voire au poignet. Fabriqués en nylon et en élasthanne extensibles, ces accessoires gardent non seulement les muscles au chaud, mais épongent la sueur facilement, tout en étant des accessoires stylés !

Les chaussures de basket

Elles aussi, elles ont beaucoup évolué au fil des décennies, tant mieux pour ceux qui jouent au basket aujourd’hui d’ailleurs !

Au début des années 1900, quelques années après l’invention du basketball, les joueurs portaient des chaussures en cuir, pas très confortables il faut dire. Grâce à l’arrivée de l’équipementier Spalding, de nouvelles chaussures de basket sont disponibles, car il met en vente, en 1903, un modèle spécialement conçu pour ce sport, bénéficiant de ventouses sur la semelle, évitant ainsi aux joueurs de glisser.

Par la suite, on verra des modèles de basket en toile et en caoutchouc avec l’arrivée sur le marché de la fameuse marque Converse. Les « Keds », sont les chaussures les plus utilisées par les joueurs ans les années 1960 et 1970.

Il faut attendre le début des années 1980 pour voir apparaître des baskets appelées « montantes ». Enfin des baskets qui protègent les chevilles des joueurs ! Cette forme a été bien sûr améliorée au fil des années, mais le principe reste le même. Les baskets de marque homme sont désormais représentées par Adidas et Nike.

Les plus grands joueurs de basket vont signer des contrats personnels avec les fabricants de chaussures, afin de les représenter partout et surtout de se faire par la même occasion de « l’argent de poche » ! Prenons l’exemple de Michael Jordan, qui a créé sa propre marque avec Nike, soit la Jordan Brand avec les Nike Air Jordan, qui est toujours l’une des plus vendues actuellement. Durant ses années de compétition, Michael Jordan a donc été habillé par lui-même, ce qui n’arrive pas à tout le monde : des baskets aux chaussettes, en passant par les shorts, les t-shirts, mais il avait aussi son propre ballon basket Jordan ! La classe !

Jusqu’à présent, c’était Adidas qui équipait officiellement les joueurs de NBA, concernant les maillots et les shorts. Pour ce qui est des baskets, c’est à chaque joueur de décider lesquelles ils souhaitent porter, dépendamment des contrats qu’ils passent avec telle ou telle marque.

Dès la prochaine saison 2017-2018, toutes les « american basket-ball teams » auront une tenue de basket homme de la marque Nike.

Les contrats des joueurs de basket avec les grandes marques

On le sait bien, c’est le cas dans tous les sports, les meilleurs joueurs passent des contrats, parfois mirobolants, avec les marques d’équipementier. Au basket, ce sont les stars de la NBA qui signent des contrats leur rapportant plusieurs millions par année, parfois bien plus que leur « salaire » en tant que joueurs. Il est vrai qu’une fois le contrat passé avec une marque, le joueur ne peut plus jamais porter une autre marque, sous peine de briser le contrat et nul ne veut cracher dans la soupe non plus. Les joueurs se plient donc aux règles dictées par les équipementiers qui leur permettent de mettre beaucoup de beurre dans leurs épinards !

Cependant, les joueurs qui décrochent des contrats mirobolants avec les grandes marques ne sont pas non plus des milliers, ni des centaines. Ce sont uniquement les meilleurs, ceux qui se démarquent des autres, ceux qui plaisent au public, car il faut bien l’avouer, le but derrière ces contrats est de toucher le maximum de gens « ordinaires » derrière, afin de leur vendre un maximum de chaussures également. Les jeunes, les joueurs amateurs ou professionnels admirent tel ou tel joueur et pouvoir porter les mêmes chaussures que leur idole les fait forcément rêver !

Les grandes marques font donc des études de marché très poussées pour choisir leur future star avec laquelle ils vont passer un nouveau contrat. Il est en effet préférable pour elles de signer avec un grand joueur à l’aura internationale marquée, comme LeBron James ou Kevin Durant par exemple, plutôt qu’avec une poignée de joueurs au succès moins interplanétaire.

Les contrats varient donc d’un joueur à l’autre et on peut les répartir en 3 catégories différentes. On trouve tout d’abord ce qu’on appelle les « titulaires », c’est-à-dire les joueurs qui sont le plus en vue, ceux qui font partie du « 5 de base » et qui jouent le plus lors des matchs.

Ces joueurs gagnent de l’argent avec les marques et en reçoivent des produits, c’est-à-dire des chaussures, des t-shirts, des sacs, etc. Pour ces joueurs, les contrats varient selon leurs statistiques, s’ils font une bonne saison, s’ils font partie du All Star Game (le match, qui a lieu en février de chaque année et qui réunit les meilleurs joueurs du pays pour un match amical), selon l’aura de l’équipe dans laquelle ils évoluent, etc.

Les contrats avec les joueurs titulaires durent, en général, quelques années et certains d’entre eux obtiennent même une basket-signature, c’est-à-dire la création de chaussures de basket spéciales qui portent leur nom et leur numéro. Et puis certains contrats sont tels que le joueur ne peut pas porter une autre marque que celle avec laquelle il a signé un contrat, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la salle de basket, lors de ses vacances ou de loisirs.

Les meilleurs titulaires, comme Stephen Curry, James Harden, Kevin Durant ou encore LeBron James, sont des exceptions. Leur contrat sont faramineux, de longue durée, parfois à vie, et leur rapportent beaucoup d’argent. Mais ces contrats exceptionnels sont aussi nombreux que ces joueurs exceptionnels : rares !

La deuxième catégorie de joueurs comprend les joueurs 6 à 10, c’est-à-dire ceux qui sont sur le banc au début du match, mais qui vont progressivement remplacer le 5 de base. Ils sont donc considérés comme moins forts que les 5 premiers, mais très importants pour que les meilleurs puissent se reposer, sans perdre leur avantage sur l’équipe adverse.

Pour ces joueurs-là, certains auront la chance de toucher de l’argent de la part des marques, mais ce ne sera pas des millions cette fois, seulement quelques dizaines de milliers de dollars par année, ce qui est déjà pas mal et toujours mieux que rien !

Bien entendu, si ces joueurs s’améliorent considérablement au cours de la saison, s’ils se font remarquer ou deviennent ce qu’on appelle le « meilleur 6e homme », les contrats augmenteront logiquement. Ces contrats dépendent aussi du nombre de points, du nombre de rebonds ou de passes décisives qu’ils font par match. Par exemple, un joueur 6 à 10 qui marque environ 15 points par match se verra proposer un contrat d’environ 50’000 dollars par année, alors qu’un joueur qui en marque 12 verra son contrat autour des 30’000 dollars ; enfin, un joueur marquant environ 8 points touchera environ 20’000$ par année, de quoi décidément améliorer ses statistiques et être précis dans ses shoots !

Enfin, la troisième catégorie de joueurs comprend ceux qui ne jouent pas souvent, parfois ils ne jouent pas du tout au cours d’un match, ou alors seulement lorsque l’équipe mène de plus de 30 points ou qu’il y a eu trop de blessures par exemple. Ils sont pourtant nécessaires à l’équipe, mais pas au point de jouer beaucoup de minutes.

Pourtant, ces joueurs signent tout de même des contrats avec les marques d’équipementiers, mais de courte durée par contre. En principe, la marque leur donne une certaine somme d’argent, autour des 7500$ tout de même, à dépenser exclusivement pour leur tenue de basketball.
Il y a quand même des cas particuliers pour ces joueurs « de bout de banc » comme on les appelle. Si un joueur joue avec une certaine marque depuis ses années de lycée ou universitaires, il y a de grandes chances que la marque lui propose un contrat plus important. On peut ainsi arriver à une somme d’environ 10’000$ par année, en plus de la somme donnée pour son équipement de basket. Ainsi, la marque fidélise ses joueurs.

Le cas particulier des Rookies

Ce qu’on appelle les Rookies, ce sont les joueurs qui évoluent en NBA pour la première fois. Comme c’est leur première saison, tous ne bénéficient pas d’entrée de jeu d’un contrat avec les grandes marques, à moins de s’être fait remarqué avant leur arrivée en NBA, en étant par exemple le No.1 de la Draft.

La Draft est un événement qui a lieu chaque année en NBA et qui est comparable à une bourse de joueurs. Tous sont réunis lors d’une même soirée et vont être sélectionnés par chaque équipe à tour de rôle. Le joueur qui est choisi en premier a plus de chances de se voir offrir un contrat par une grande marque, mais cela ne signifie pas une carrière dorée à succès pour autant. A l’inverse, un joueur peut être sélectionné au 2e tour de la Draft et faire une carrière remarquable.

Les Rookies se sont vus offrir des contrats assez importants ces dernières années par la marque Adidas, des contrats d’un an bien au-dessus du marché, ce qui a conduit à rompre son partenariat avec la NBA au bénéfice de Nike. Lorsque les joueurs arrivent en NBA pour leur première année, comment refuser un contrat alléchant, n’est-ce pas ?

Mais une fois la première saison passée, les joueurs sentent une certaine loyauté par rapport à la marque et décident de continuer avec elle. C’est donc un plus pour la marque allemande en fidélisant ses joueurs dès leur arrivée dans la ligue.

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